Rachid Madrane s’inquiète du radicalisme dans les clubs sportifs

Le ministre en charge de l’Aide à la jeunesse et des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, Rachid Madrane, affirme lundi dans La Libre Belgique avoir été interpellé au sujet de la radicalisation dans les clubs sportifs.

“Cette dérive, bien que circonscrite, semble bien exister, notamment dans les lieux clandestins, où se pratiquent des entrainements aux combats, qui seraient utilisés afin de recruter et de radicaliser des jeunes”, indique M. Madrane. Il met toutefois en garde contre “la généralisation” mais invite à “être attentif à cet état de fait”. Le sport, bien qu’outil d’intégration sociale, peut devenir “le véhicule d’idées extrémistes, quelles qu’elles soient”, déplore le ministre socialiste. Il reconnait toutefois être confronté à plusieurs obstacles, notamment lorsque la pratique des sports de combat se fait à l’insu des autorités. “Nous n’avons pas de pouvoir d’injonction sur des clubs ou des entraineurs qui ne seraient pas rattachés à une fédération. Nous n’avons pas non plus, en tant qu’autorité sportive, le pouvoir d’intervenir directement dans les salles de sport, et encore moins de les fermer”. Une charte spécifique a été proposée aux 8 fédérations de sports de combats et d’arts martiaux mettant l’accent sur le rejet de tout discours radical violent. “La version signée de la charte est affichée dans l’ensemble des clubs”.

Belga