Quatre jeunes vont traverser la Manche à la nage pour soutenir les réfugiés

Carpe Marem - Wisiwig

Maxime, Martin, Yegor et Maxime, quatre étudiants ou jeunes sortis des études, vont se lancer sur Carpe Marem, un projet particulièrement exigeant entre le 15 et le 21 juillet prochains : ils vont traverser la Manche à la nage, dans le but de récolter des fonds pour l’association Refugees Welcome, destinée à soutenir les réfugiés en Belgique.

Les quatre amis, qui ont étudié à Bruxelles (VUB et ULB) et à Gand, partagent ainsi la volonté de “rendre la vie d’autres jeunes et moins jeunes plus agréable”, à savoir celles de réfugiés souvent sans le sou et cherchant un avenir meilleur en Belgique. Martin Discors, ingénieur en sécurité informatique, Maxime Ronsmans, étudiant en droit à l’ULB, Maxime Defours, doctorant en chimie des matérieux à la VUB, et Yegor Tarelkin, doctorant en foresterie tropicale à l’ULB et l’UGent, vont donc récolter de l’argent pour l’association Refugees Welcome via un défi sportif fou.

Les quatre garçons, qui n’ont pas un passé de grands nageurs, vont tenter de traverser la Manche à la nage avec juste un bonnet, un maillot, des lunettes et une balise lumineuse pour les repérer dans l’eau tumultueuse du canal franco-britannique. Les nageurs en herbe partiront entre le 15 et le 21 juillet, selon les recommandations de la Channel Swimming Association : c’est cette association qui donnera le top départ ou non pour relier Folkestone, en Angleterre, au cap Gris-Nez, en France.

Les quatre nageurs partiront à minuit et se relaieront à tour de rôle, pendant au moins une heure chacun. Ils espèrent atteindre leur but au terme d’un effort de près de 18 heures, après avoir affronté le mal de mer, le froid mais aussi… les méduses. Il faudra du cran pour affronter les 40 kilomètres de traversée, dans une eau à moins de 18 degrés.

Les nageurs comptent désormais sur la solidarité des donateurs : ils souhaitent récolter 20.000 euros pour l’association Refugees Welcome et ont déjà obtenu plus de 8.500 euros à l’heure d’écrire ces lignes. (Gr.I., photo collectif Wisiwig)