Des milliers de personnes aux festivités organisées par la FGTB au Mont des Arts

À l’occasion de la Fête du travail, des milliers de personnes selon la police – près de 7.000 selon les organisateurs – étaient présentes mercredi lors des festivités organisées par la FGTB ou encore Ecolo au Mont des Arts, à Bruxelles. Le public a pu profiter de concerts, d’un village associatif ou participer à des débats politiques.

Ce 1er mai était également l’occasion de célébrer l’entrée en fonction de la nouvelle secrétaire générale de la FGTB Bruxelles.

Dès 13h00, la “kermesse de la transition juste”, organisée par Ecolo, était sur pied. Le parti a tenu à rappeler certaines mesures phares de son programme, telles que la réduction collective du temps de travail ou encore la taxation des grandes fortunes. “L’emploi est au cœur de notre projet de transition socialement juste, émancipatrice et solidaire. Un emploi, c’est un gage de revenus, d’épanouissement, d’apprentissage, mais encore faut-il que cet emploi soit de qualité”, a souligné le parti.

Toute l’après-midi, les passants ont aussi pu profiter des concerts, de l’exposition photo, du village associatif ou encore des discussions politiques organisées par la FGTB. Cette année, la santé, l’extrême droite et les droits des femmes figuraient au menu des débats du jour, notamment en présence du président du syndicat, Thierry Bodson. Les festivités étaient en outre l’occasion d’accueillir la nouvelle secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, Florence Lepoivre, en poste depuis mercredi et qui succède à Estelle Ceulemans. “Deux choses me tiennent particulièrement à cœur. Je compte défendre Bruxelles d’arrache-pied en appuyant sur ses particularismes. J’entends également rappeler au grand public la force et l’importance d’un syndicat”, a souligné Florence Lepoivre. “Si les syndicats riment souvent avec grève et revendications, il s’agit aussi du travail quotidien effectué par nos membres et nos permanents pour protéger quoi qu’il en coûte les droits des travailleurs et travailleuses.”

Belga

■ Reportage de Perrine Hubinon, Alexandre d’Haeseleer et Paul Bourrières

■ Duplex de Meryem Laadissi