1er mai : Vervoort veut faire du respect de Bruxelles une exigence et un préalable

Le 1er mai sonne comme le début d’un combat du côté des socialistes, rassemblés à Bruxelles, et les phrases assassines à destination de l’opposition n’ont pas manqué.

  • Reportage d’Adeline Bauwin et Lionel Callewaert

On a vu le bilan plus que contrasté, voire négatif, du gouvernement fédéral de cette majorité des droites MR/N-VA qu’il convient maintenant de renverser, de créer le rapport de force“, tacle Rudi Vervoort, ministre-président bruxellois. L’homme veut faire du respect de Bruxelles une exigence à l’encontre des dirigeants du fédéral et des autres Régions “qui ont souvent considéré Bruxelles comme une variable d’ajustement ou le bouc émissaire de leurs propres échecs“. Il entend en faire un préalable: la prise en compte de la réalité bruxelloise dans chacune des futures déclarations de politique générale.

Défendre les intérêts de la Région auprès des prochains formateurs du gouvernement fédéral

Si le PS s’affirme comme premier parti à Bruxelles, je prendrai l’initiative de défendre les intérêts de notre Région auprès de chacun des formateurs de ce pays pour que cesse l’immobilisme sur les enjeux métropolitains” a affirmé le ministre-président, tête de liste du PS pour les élections régionales à Bruxelles. Aux yeux de Rudi Vervoort, du respect pour Bruxelles c’est d’abord du respect pour ceux qui y vivent, quels que soient leur quartier, leurs origines, leur couleur de peau ou leurs conditions sociales. Les moyens de lutte contre l’exode des classes moyennes ne peuvent être mobilisés au détriment de ceux en faveur des plus fragiles. “Vivre mieux en ville, et y respirer un air plus pur, cela ne peut-être réservé à une élite sociale ou intellectuelle. La bataille de l’environnement, comme la transition énergétique, ne se gagnera pas en ignorant la plus grande partie de notre population, en faisant abstraction de ses difficultés matérielles quotidiennes. En matière écologique comme en économie, nous n’accepterons pas la politique du ‘marche ou crève’ ni les croisades morales prônées par ceux qui veulent à toute force imposer à tous ce qu’ils ont cru bon pour eux-mêmes car elles sont injustes et toujours vouées à l’échec à terme”, a-t-il encore dit.

La Rédaction en ligne; Belga

Partager l'article

01 mai 2019 - 14h20
Modifié le 01 mai 2019 - 17h51