Le parquet de Bruxelles enquête sur les pochettes-surprises virtuelles du jeu vidéo FIFA
Ces ‘coffres de butin’ sont considérés par la Commission des jeux de hasard comme une forme de pari.
Le parquet de Bruxelles a ouvert une information judiciaire sur les ‘loot boxes’, soit des pochettes-surprises virtuelles et payantes contenues dans les jeux vidéo FIFA de la société Electronic Arts. Ces ‘coffres de butin’ sont considérés par la Commission des jeux de hasard comme une forme de pari.
Pour la Commission, les coffres constituent un jeu d’argent illégal dans la mesure où les joueurs ne connaissent par leur contenu avant de les acquérir.
A la demande de l’instance, la société Blizzard, éditrice des jeux ‘Overwatch’ et ‘Heroes of the Storm’, avait elle abandonné cette pratique à la fin août. Les autres géants Valve (Counter-Strike) et 2K Games (NBA 2K), de leur côté, ne proposent plus la possibilité d’acquérir des coffres avec de l’argent réel.
EA est donc le dernier acteur majeur du secteur à faire de la résistance, comme l’a confirmé son CEO avant l’été. Selon Andrew Wilson, le fait que les joueurs soient informés du nombre d’objets qu’ils vont obtenir est suffisant pour considérer que la pratique ne constitue pas un jeu d’argent.
La Commission veut elle poursuivre l’entreprise, qui a déjà fait l’objet d’un procès-verbal. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Bruxelles, a-t-il indiqué lundi.
Belga