Karine Lalieux: “La Belgique rejoint le camp de la Hongrie et de l’Italie”

Lors de l’Interview, Karine Lalieux, présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles et députée socialiste à la chambre est revenue sur le pacte des migrations et sur la manifestation des gilets jaunes.

Ce mercredi, les députés socialistes se sont abstenus sur le vote du pacte des migrations de l’ONU. “Nous sommes à 100% pour ce pacte. Nous nous sommes abstenus car nous ne voulons pas donner un chèque en blanc au premier ministre qui veut adapter le texte. Nous voulons que la Belgique signe mais pas que la N-VA fasse ce qu’elle veut. On est dans du surréalisme avec un premier ministre qui ne va pas à Marrakech au nom du gouvernement mais du parlement. C’est une décrédibilisation. La Belgique rejoint le camp de la Hongrie et de l’Italie.”

Pour Karine Lalieux, la Belgique doit également signer le texte le 19 décembre à New-York mais reste plus vague lorsqu’on la questionne sur la chute du gouvernement. Pour elle, il doit durer le moins longtemps possible car il a fait assez de mal concernant les mesures sociales.

Un appel aux gilets jaunes

En tant qu’élue bruxelloise, Karine Lalieux dit comprendre la colère des gilets jaunes mais elle ne peut tolérer la violence. “Les injustices sociales sont frappantes. En tant que présidente du CPAS, je vais tenter de mettre des sparadraps sur les injustices sociales et avoir une politique plus sociale. Quant aux gilets jaunes,  ils doivent demander des autorisations pour pouvoir manifester. S’ils ne peuvent pas être encadrés, alors ils ne doivent pas venir.”

Quant à son avenir personnel, Karine Lalieux a affirmé qu’elle serait sur les listes pour les élections fédérales. Elle décidera ensuite si elle reste à la Ville ou à la chambre.

VL.h/crédit: BX1

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06 décembre 2018 - 13h24
Modifié le 06 décembre 2018 - 13h24