“Les femmes migrantes sont plus exposées aux violences”, rappelle le MRAX

Le Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (Mrax) dénonce dans un communiqué l’absence de considération du statut de femme au moment de traiter les demandes d’asile. L’ASBL profite ainsi de la Journée internationale des femmes pour interpeller le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA).

Quand on est une femme migrante, demandeuse d’asile qui plus est, on est plus exposée aux dangers, aux viols, à la pauvreté, aux traitements inhumains, à la traite, aux conditions de travail précaire“, souligne le Mrax. Or, le CGRA, qui évalue la situation de chaque pays sur place et en fait état dans ses rapports rendus à l’Office des étrangers, ne consacre aucun chapitre aux menaces qui pèsent spécifiquement sur les femmes.

 “Quand on est une femme migrante, les violences que l’on subit sont plus acceptables, moins condamnables, quasi invisibles aux yeux des institutions“, s’indigne l’association. Elle demande donc que ces dernières prennent en compte le genre dans leurs politiques d’asile et de migration.

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08 mars 2018 - 16h42
Modifié le 08 mars 2018 - 16h43