Benoit Hellings (Ecolo) sur le dossier du stade : “On repart d’une page blanche, avec un projet public”

Député fédéral et futur premier échevin à la Ville de Bruxelles, Benoît Hellings était l’invité de l’Interview ce jeudi midi.

Pourquoi les négociations entre la futur majorité PS-Ecolo-Défi-Change.brussels mettent-elles tant de temps ? “On construit le projet“, a expliqué Benoit Hellings (Ecolo) ce jeudi midi sur le plateau de l’Interview. Selon le chef de file des verts à la Ville, “on travaille beaucoup pour que le programme de majorité puisse prendre des airs verts, même dans les compétences des échevins qui ne sont pas issus des rangs d’Ecolo“. Les verts devraient en effet obtenir quatre échevins à la Ville: “Nous voulons mettre l’accent sur la qualité de l’air, la jeunesse, la gouvernance et la participation“. Selon le futur ex-député fédéral, les compétences seront annoncées vers le 22 ou 23 novembre. Il démissionnera en effet de son poste à la Chambre àsa prestation de serment.

L’arrivée de Défi dans la future majorité a-t-elle compliqué les choses ? “Il s’agissait d’élargir la base démocratique de notre projet à 30 conseillers communaux sur 49. Cela n’a pas été compliqué. Il y a des convergences démocratiques et nous sommes contents qu’ils nous rejoignent“, assure Benoit Hellings.

Sur le dossier du stade: “On repart d’une page blanche”

Parmi les grands dossiers auxquels la nouvelle majorité devra s’attaquer, il y a celui du stade. Que doit-il donc devenir ? “L’erreur de la majorité était de ne pas tenir compte du patrimoine qu’est le stade. Il faut un stade multifonction, un projet public. Il faut lui donner une identité. On repart désormais d’une page blanche, avec un projet purement public. Il faudra trouver des financements avec la Région et le fédéral“, indique le futur premier échevin.

Les F-35, “une occasion manquée dans un investissement qui compte vraiment”

En tant que député fédéral, Benoit Hellings a suivi de près le dossier du renouvellement des F-16. Il regrette le choix du F-35 américain : “Le projet va coûter 15 milliards sur 40 ans pour 34 avions qui seront pilotés par une septantaine de pilotes. Il n’y a aucune perspective de développement en terme d’environnement, de développement personnel ou d’amélioration de la mobilité. On pouvait investir ailleurs que dans des avions de chasse acheté sous la pression de l’allié américain et de la N-VA“. Benoit Hellings considère cet achat comme “une occasion manquée dans un investissement massif dans des choses qui comptent vraiment“.

Retrouvez l’interview, du lundi au vendredi à 12h45

T.D.

 

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08 novembre 2018 - 13h22
Modifié le 08 novembre 2018 - 13h24