Au Mipim, Bruxelles se projette “capitale mondiale de la construction durable”

Comme chaque année, les villes et régions qui ont envoyé des délégations au Mipim, le salon des professionnel de l’immobilier qui se tient cette semaine à Cannes, se parent de leurs plus beaux atours pour séduire les nombreux investisseurs présents sur la Croisette. Bruxelles n’échappe pas à la règle, elle qui s’y projette comme “capitale mondiale de la construction durable”.

“Avec plus d’un million de mètres carrés de projets passifs, dont 400.000 m² de bâtiments labellisés à haute performance énergétique et environnementale, ainsi que 620.000 m² de ‘bâtiments exemplaires’, Bruxelles est une référence en matière de construction durable qui offre des mécanismes avantageux pour investir”, a ainsi expliqué mercredi, devant un parterre d’investisseurs, Cécile Jodogne (DéFI), la secrétaire d’État bruxelloise en charge du commerce extérieur.

Ces résultats, a-t-elle souligné, sont le fruit d’un écosystème créé il y a 15 ans par les autorités régionales, avec l’introduction des premières normes strictes de performance énergétiques des bâtiments au début des années 2000, suivie notamment par la création du cluster ecobuild.brussels regroupant de nombreux professionnels du secteur, et enfin par la promulgation en 2015 d’une nouvelle réglementation “parmi les plus ambitieuses au monde”.

Économie durable

L’association des acteurs publics et privés dans la démarche a été primordiale, a poursuivi la secrétaire d’État, en rappelant l’existence d’aides publiques destinées à permettre aux entreprises du secteur de travailler dans le respect des nouvelles règles. En 2018, l’État belge a notamment levé, via une obligation verte, 4,5 milliards d’euros pour financer la transition vers une économie durable.

Enfin, la grande diversité de Bruxelles constitue elle aussi une opportunité pour les investisseurs, leur a vanté Cécile Jodogne. Les changements permanents qui s’y jouent nécessitent en effet de concevoir des constructions ‘fonctionnellement neutres’ permettant une réaffectation à tout moment de leur cycle de vie, ce qui participe de la durabilité d’un bâtiment.

Avec Belga – Photo : illustration Belga/Benoît Doppagne

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13 mars 2019 - 17h30
Modifié le 13 mars 2019 - 19h54