1700 élèves ont clôturé le projet parrainage 2019 de la police de Bruxelles-Nord

Plus de 1.700 élèves et professeurs participent ce vendredi, au parc Terdelt à Schaerbeek, à la journée de clôture du 21e projet parrainage de la zone de police de Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse).

Quelque 73 classes de 6e primaire des trois communes de la zone, tous réseaux et rôles linguistiques confondus, ont pris part aux différentes activités regroupées autour de 73 stands, dont une quarantaine tenus par des partenaires comme la Stib ou la Croix-Rouge. Les enfants ont eu à leur disposition différents châteaux gonflables, ont pu participer à des activités sportives, apprendre l’alphabet policier, s’orienter sur une carte ou encore essayer de tirer avec l’arroseuse de la police fédérale.

Chaque épreuve permet aux élèves de gagner des points. Les 10 meilleurs écoles décrochent des prix, remis par les bourgmestres des trois communes dans l’après-midi. “Ce moment convivial est l’apothéose d’une année“, souligne Audrey Dereymaeker, porte-parole de la zone. La police de Bruxelles-Nord organise tous les ans, depuis 1998, ce projet de parrainage. Un policier, sur base du volontariat, est désigné parrain d’une classe en début d’année scolaire. Il va à la rencontre de ses élèves au moins 3 fois pendant l’année, la première fois pour expliquer le métier, la seconde pour informer sur les dangers des réseaux sociaux et d’internet, les manières de se protéger et les aides disponibles – ce sujet est abordé depuis 3 ans à la demande des écoles – et la troisième pour participer à une activité plus ludique. Pour cette dernière rencontre, les élèves peuvent assister à une démonstration de la brigade canine ou encore voir une pièce de théâtre sur le racket.

Ce projet vise à renforcer la relation de confiance entre les jeunes et la police. “C’est important d’avoir ce contact positif avant l’adolescence, avant ce moment où on défie l’autorité. ” explique Audrey Dereymaeker. “Un jeune qui connaît des difficultés osera alors plus facilement aller vers la police. On a vraiment pu le constater. On a vu des jeunes retourner vers leurs parrains pour leur confier des situations problématiques, qu’ils n’auraient peut-être pas rapportées à la police sans ce contact privilégié“.

Belga

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03 mai 2019 - 15h09
Modifié le 03 mai 2019 - 15h09