Versus – Devoir de mémoire, comment le réaliser aujourd’hui ?
Il y a 80 ans, le 19 avril 1943, trois courageux résistants bloquaient un train de la mort. À son bord, plus de 1 600 juifs. C’était l’attaque du XXe convoi, qui permettra de sauver quelques vies dans l’océan de morts du génocide. Un acte de résistance qui vient – pour la première fois – d’être mis à l’honneur par la commune d’Uccle.
Le devoir de mémoire, cette expression qui évoque l’obligation morale de se souvenir d’un événement historique tragique et de ses victimes, a surtout fait son apparition des suites de la Seconde Guerre Mondiale et de la Shoah. Mais cette expression désigne aujourd’hui bien plus d’événements à travers l’histoire et le monde, comme le génocide au Rwanda.
Comment exerce-t-on ce devoir de mémoire chez nous ? Ce qui est prévu dans la loi et dans les programmes scolaires est-il à la hauteur des événements ? Et puis, outre la Shoah, comment parler des génocides avec les jeunes générations ?
Autour de la table, Michel Geyer reçoit cette semaine :
- Ina Van Looy, du Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind et directrice de l’association “La haine, je dis NON”
- Ernest Sagaga, président de l’association “Ibuka Mémoire et Justice”
- Chantal Kesteloot, historienne à CegeSoma, les Archives de l’État
- Meyer Zalc, président de l’Association pour la Mémoire de la Shoah (AMS)