Autrement – Le tatouage thérapeutique
Il y a des accidents de vie qui marquent nos corps, nos esprits. Des maladies, des violences, des deuils. Et face à ces épreuves, de plus en plus de personnes font le choix d’orner d’un tatouage ces cicatrices, visibles ou invisibles. Ces bijoux de peaux, ces talismans, disent beaucoup de nos failles, nos amours, de la sinuosité de nos vies, aussi. Il a sans doute fallu que le tatouage quitte le champ marginal, qu’il soit accepté comme expression artistique et esthétique pour pouvoir aujourd’hui parler de tatouage thérapeutique.
Invité·es :
Aline Zilberstain a dû subir des opérations il y a 6 ans, un cancer qui a provoqué l’amputation des ¾ de son sein. Elle a fait le choix de la chirurgie reconstructive, suivi d’un tatouage de l’aréole mammaire. Bénévole à l’asbl Vivre comme avant, Aline accompagne les personnes dans leur maladie juste après leur opération.
Isabelle Paelinck est tatoueuse réparatrice et réalise des aréoles mammaires en 3D, intervient sur les cicatrices pour les adoucir grâce à la technique du microneedling, en cas d’alopécie, suite à une phalloplastie ou encore torsoplastie…
Zazou est tatoueur·euse liégeoise, connu·e notamment sur les réseaux sociaux pour un tatouage, porté désormais par plus de 200 personnes, une phrase de 3 mots : “Je te crois” ; en soutien aux victimes de violences sexuelles.
Pour aller plus loin…
- Découvrir le travail de tatouage réparateur d’Isabelle Paelinck sur son site et suivre son travail sur Instagram
- Le compte Instagram de Zazou
- Le réseau Oncobulle pour trouver des praticien·nes et une guidance après un cancer
- L’association Vivre comme avant, dont les bénévoles ont traversé la maladie et viennent dès la sortie du bloc opératoire pour ne pas laisser les patientes seules face au cancer du sein
- Pour suivre le travail de Robzer et écouter son podcast “Peaux sensibles”
