Ni indépendant, ni salarié : les intermittents se retrouvent sans revenu suite à la crise

Ni salarié, ni indépendant, ni sous le statut d’artiste, les intermittents, ces techniciens de l’ombre, se sentent aujourd’hui oubliés par le gouvernement fédéral et se retrouvent sans revenu en pleine crise sanitaire du Covid-19.

Camérawoman, régisseur, monteuse ou technicien son : ils sont nombreux, parmi les métiers de l’audiovisuel, à vivre aujourd’hui dans une situation des plus précaires. Suite à la crise sanitaire du coronavirus et les mesures de confinement qui empêchent notamment l’ouverture des lieux culturels, ces travailleurs, qui ont un statut spécifique, se retrouvent avec des revenus bien plus faibles. Et ils ne peuvent être aidés par les aides de l’État fédéral ou de la Région bruxelloise car ils ne sont pas indépendant, ni salarié, ni artiste.

La coopérative Smart, qui regroupe de nombreux intermittents, propose notamment la future mise en place d’un dispositif de revenus de remplacement pour les personnes qui ne rentrent pas dans les mécanismes de soutien public comme le chômage ou le droit-passerelle. Car jusqu’ici, Jennifer Fuks, camérawoman qui a lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux, touche le minimum, à savoir 20 euros par jour non-travaillé…

■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Marjorie Fellinger et Pierre Delmée.