L’horeca s’estime désavantagé par les détecteurs de CO2… en ville
Selon le secteur, les particules de CO2 sont plus importantes en ville, la limite fixée par le comité de concertation est donc plus rapidement atteinte qu’à la campagne.
Les détecteurs de CO2 sont-ils équitables où que l’on soit en Belgique ? C’est la question posée par Fabian Hermans, administrateur de la Fédération Horeca à Bruxelles. Selon lui, les commerçants où les horecas qui en utilisent en ville sont désavantagés. “Ils sont même fortement désavantagés. On a fait constater ce mardi vers 9h30 dans le centre de Bruxelles que le taux de CO2 enregistré un jour de semaine sur le Boulevard Anspach était de près de 500 particules par millions. Nos établissements perdent donc 500 ppm de marge par rapport à un établissement situé à la campagne.” La limite fixée par le comité de concertation est à 1.200 ppm. Lorsqu’un établissement arrive à ce niveau-là, il doit fermer ses portes.
“Nous demandons de déduire cette marge pour les établissements situés en zones urbaines et la demande a été formulée auprès du Commissariat Corona. Le document est remonté et nous espérons que les ministres compétents vont défendre la chose“.
Le dossier sera-t-il sur la table du comité de concertation organisé ce vendredi 18 juin ? C’est en tout cas ce que le secteur espère.
T.D., image Belga