Le mouvement de grogne à la Stib est-il instrumentalisé par le PTB ? Youssef Handichi répond

Depuis lundi, des conducteurs inquiets des mesures sanitaires proposées dans les transports en commun ont décidé de faire valoir un droit de retrait.

Depuis lundi, un mouvement de grogne persiste au sein de conducteurs de la Stib. Certains d’entre-eux font valoir un droit de retrait, mécontent des mesures de sécurité proposées par leur direction pour faire face à la crise sanitaire actuelle. Un conflit social qui commence donc à s’inscrire dans la durée. L’initiative a été lancée par des conducteurs et pas par leurs syndicats, que ne se sont pas encore exprimés. Mais en coulisse, certains accusent le PTB d’instrumentaliser cette grève.

Youssef Handichi, ancien employé de la Stib, et député bruxellois PTB s’en défend: “Ceux qui disent cela ne veulent pas entendre les chauffeurs inquiets. J’ai été les voir. Ils réclament des quotas, plus de sécurité et d’hygiène. Ce sont des revendications légitimes“, explique-t-il au micro de Jim Moskovics, “Si le gouvernement bruxellois répond à leurs revendications, ils reprendront le travail. Si les véhicules actuels ne sont pas en suffisance, ça en resort de la responsabilité de la ministre“.

L’affaire est-elle politique ou sociale ? “Clairement politique“, reconnait le député. “Les navetteurs sont aussi inquiets, cela dépasse donc le cadre des travailleurs (…) je ne comprends pas que les mesures de distanciation sociale ne soient pas possibles à la Stib alors qu’elles le sont par exemple à la Tec“, explique-t-il.

La situation sur le réseau de transport bruxellois