Alain Maron : qu’implique le passage en phase régionale de la gestion du Covid ?

Le ministre bruxellois de la Santé était l’invité du 12h30, ce mercredi.

Même si elle a quitté la une des médias, l’épidémie de Covid-19 continue à être bien présente, notamment à Bruxelles. Depuis le 1er avril, la gestion de crise n’est néanmoins plus fédérale, mais est désormais confiée aux Régions. “Pour la population, que l’on soit en phase fédérale ou régionale, cela ne change pas grand chose. D’autant qu’on essaie au maximum de coordonner les choses entre le fédéral et les Régions“, explique Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de la Santé, “Par contre, ce qui change (…) c’est qu’on a besoin de moins de moyens, de moins de ressources que lorsqu’on est en phase aiguë“.

À la moitié du mois d’avril, il ne restera ainsi que trois grands centres de vaccination et de testing (Pachéco, Forest et Molenbeek), mais “si le besoin se fait sentir, on peut réactiver en deux semaines trois ou quatre centres supplémentaires, pour de la vaccination, du testing ou les deux“, indique le ministre, qui ajoute que la vaccination passera beaucoup plus par les “pharmacies, les maisons médicales, les généralistes et les infirmiers à domicile“, notamment sur une quatrième dose devait être décidée.

La COCOM impactée par l’amélioration de la situation sanitaire

Reste que, avec l’amélioration de la situation sanitaire, beaucoup de travailleurs liés à la COCOM (pour les centres de vaccination, de testing, le tracing, etc) se retrouvent désormais sans emploi, mais en disponibilité au cas où la situation devait s’empirer à nouveau.

J’ai eu l’occasion, il y a une dizaine de jours, d’être à un drink avec des équipes de la COCOM dont une partie s’en allait, puisqu’on réduit progressivement la voilure (…) mais cela s’est fait de la manière la plus douce possible, les équipes étaient prévenues largement à l’avance de cette réduction de voilure. Le cas échéant, avec nos partenaires dont les mutuelles, on sait qu’on aura peut-être besoin de réaugmenter la voilure dans les mois qui viennent. Le cas échéant, c’est ce qu’on fera“, explique Alain Maron.

 

ArBr

■ Interview de Alain Maron, ministre bruxellois de la Santé, dans Le 12h30