Communales 2024 : à Ixelles, une cohabitation difficile entre fêtards et riverains
Ixelles est probablement l’une des communes les plus festives de la capitale. Malgré des contrôles et des restrictions, le monde de la nuit peine toujours à cohabiter avec les citoyens ixellois.
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Flagey, un soir de septembre. Sans être bondées, les terrasses sont bien remplies. Depuis peu, de nouveaux aménagements permettent aux bars de s’étendre. Et même si cette tolérance devrait bientôt prendre fin, avec le “plan terrasse”, le quartier n’en reste pas moins festif.
Un aspect qui plait beaucoup aux jeunes habitants et aux étudiants. Mais à côté d’eux, d’autres riverains, parfois installés depuis de nombreuses années, ont du mal avec le monde de la nuit.
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Pourtant, des règles ont été mises en place. Par exemple, les terrasses doivent être rangées après 00h30. Ce n’est pas suffisant pour Pascale, habitante du quartier Flagey: “Les gens restent devant les bars, ce qui attire de nouvelles personnes, avec leurs propres consommations. Et là, ils vont uriner, vomir dans les rues.” Des problèmes liés à la drogue surviendraient aussi.
Du côté des autorités, on assure que des mesures ont été prises, même si elles ne semblent pas suffisantes. “Des médiateurs de nuit sont là pour essayer de résoudre les problèmes. Ils demandent aux gens de faire moins de bruits. Il y a aussi la police qui fait des passages très réguliers”, affirme Bertrand De Busserait, fonctionnaire sanctionnaire d’Ixelles.
Le quartier Flagey n’est pas le seul concerné. Dans d’autres quartiers, comme le cimetière d’Ixelles, les incivilités pèsent aussi sur le moral des habitants.
■ Reportage de Valérie Leclercq, Charles Carpreau et Corine De Beul