Arthur Martin, plus jeune candidat MR: “Il faut limiter les allocations de chômage, on ne peut pas profiter du système indéfiniment”
“La Belgique est l’un des seuls pays en Europe qui n’a toujours pas bloqué ses allocations de chômage dans le temps”, insiste ce vendredi matin Arthur Martin, 19 ans et plus jeune candidat MR pour les élections du 9 juin (10e à la Chambre), au micro de Fabrice Grosfilley.
“Il faut retirer les taxes les plus importantes sur les salaires et atteindre les 80% de taux d’emploi”, selon Arthur Martin. “On doit aller chercher de l’argent ailleurs et c’est extrêmement clair pour nous. On a l’exemple du Luxembourg, on a l’exemple de la France, des Pays-Bas et de l’Allemagne qui ont réussi à atteindre ces 80 % de taux d’emploi. Comment est-ce qu’ils ont fait ? Ils ont limité les allocations de chômage dans le temps. On est l’un des seuls pays en Europe qui n’a toujours pas bloqué ses allocations de chômage dans le temps. Et donc on propose deux ans. Après deux ans, il va falloir vous remettre sur le marché du travail, que ce soit avec une formation, un nouveau job. Mais en tout cas, il va falloir vous réorienter parce qu’on ne peut pas profiter du système indéfiniment comme certains le font dans ce pays de génération en génération.”
“On crée beaucoup trop de logements sociaux”
Membre de l’de l’Agence immobilière sociale à Uccle, “on crée beaucoup trop de logements sociaux”, selon Arthur Martin. ” Les agences immobilières sociales qui sont en train de se développer de plus en plus, ça c’est une réelle innovation. Les logements sociaux coûtent extrêmement cher et ne rapportent rien du tout, tandis que l’Agence immobilière sociale peut amener de l’argent là où on n’arriverait pas à aller en chercher avec les logements sociaux.”
Est-ce que je suis un bébé Bouchez? “C’est un honneur. Je suis un grand fan Georges-Louis Bouchez”, le président du MR, “soyons fiers d’être des libéraux”, dit encore le plus jeune candidat MR, qui confesse avoir rejoint le Mouvement réformateur j’ai rejoint le Mouvement Réformateur après avoir “fait un exposé quand j’étais en troisième secondaire” sur celui qui venait d’en devenir le président.
