Carrefour: “Les travailleurs payent pour un manque d’organisation de la direction”

Ce vendredi, sept magasins sont restés fermés. La plupart d’entres-eux le resteront samedi.

Sept magasins Carrefour n’ont pas ouvert leurs portes vendredi matin à Bruxelles, au lendemain de l’annonce d’un plan de restructuration qui pourrait coûter jusqu’à 1.233 emplois. Les magasins de Tomberg, à Woluwe-Saint-Lambert, et de Marius Renard à Anderlecht, ne resteront cependant fermé que quelques heures par solidarité.

Ces fermetures ont été décidées à la suite des assemblées de personnel vendredi matin mais d’autres magasins pourraient encore décider de suivre le mouvement.

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Les syndicats dénoncent notamment un manque d’information de la part de la direction. Outre le nombre de licenciements prévus, ils n’ont eu aucune précision sur l’évolution des conditions de travail qui résulteront de la restructuration. “On sait juste que certains magasins risquent de passer de “Hyper” à “Market”. Dans ce cas, la commission paritaire changera, ce qui sera également le cas des conditions de travail (…) Sur le travail le dimanche, on ne sait pas non plus ce qu’il changera“, explique Jalil Borhidane, permanent CNE Commerces.

Il poursuit: “Qu’en sera-t-il des nouveaux travailleurs? Seront-ils soumis au minimum du secteur ou pourront-ils bénéficier des acquis des travailleurs? Aujourd’hui, la direction va dans tous les sens. On sait qu’il veulent toucher aux conditions de travail en plus des licenciements. Aujourd’hui, nous sommes encore dans l’émotionnel. Lundi, on aura ensuite une stratégie fixée sur la procédure“, conclut-il.

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26 janvier 2018 - 16h07
Modifié le 26 janvier 2018 - 17h44