Un chiffre d’affaires plus faible pour Ontex en raison de ventes en recul en Europe

Le fabricant belge de couches-culottes Ontex a réussi à maintenir ses ventes juste au-dessus de 2 milliards d’euros l’année dernière, soit une baisse de 8,5 % par rapport à 2019. Son chiffre d’affaires est dès lors en recul, en particulier en raison de ventes plus faibles en Europe. La société s’attend toutefois à se redresser à partir de ce printemps, a-t-elle indiqué mercredi lors de la publication de ses résultats annuels. L’année 2020 avait débuté en force pour Ontex, avec des ventes record au premier trimestre. Mais le Covid-19 a mis un frein à cette évolution. “L’activité a fortement baissé au deuxième trimestre et la demande par les canaux de distribution traditionnels n’est pas revenue aux niveaux d’avant la pandémie”, peut-on lire dans un communiqué de presse. “Au second semestre, les ventes ont été affectées par le passage à la vente en ligne, où les marques des détaillants sont moins présentes”.

Le fabricant de langes signale également une baisse de la demande sur plusieurs marchés émergents en raison du ralentissement économique.

Sur l’ensemble de l’année, l’entreprise flamande a enregistré un chiffre d’affaires de 2,087 milliards d’euros. Cela représente une diminution de 8,5%, ou 3,1% sur une base comparable. Ce montant est influencé par un effet de change défavorable de 130 millions d’euros. Grâce notamment à de fortes réductions de coûts, Ontex a réussi à augmenter son bénéfice net de près de moitié, à 54 millions d’euros.

Ontex s’attend à ce que les ventes du premier trimestre chutent encore de plus de 10% (à données comparables), notamment en raison de la comparaison avec un trimestre record l’année dernière. Les ventes en Europe atteindraient alors un pic négatif. “Les ventes devraient se redresser à partir du deuxième trimestre”, peut-on y lire. Des prévisions plus concrètes suivront ultérieurement.

La nouvelle CEO, Esther Berrozpe, ne baisse cependant pas encore vraiment la garde. “Les initiatives passées ont été inadéquates et n’ont pas produit les résultats positifs escomptés”, analyse-t-elle. Mais “la société possède un certain nombre d’activités importantes qui, une fois redéployées, représentent un potentiel de création de valeur important pour nos actionnaires”.

L’une des priorités stratégiques “pour rétablir la croissance et la création de valeur” est de simplifier le portefeuille d’activités et de produits, poursuit-elle, sans encore dévoiler ce que cela signifie en pratique.

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24 février 2021 - 08h39