Philippe De Backer veut un "plan pour une concurrence loyale" pour les car wash

Des contrôles dans des entreprises de car wash ont montré qu’un travailleur contrôlé sur quatre ne travaille pas selon les règles. Outre du travail au noir, les inspecteurs ont parfois constaté de la traite d’êtres humains. Le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale, Philippe De Backer (Open Vld), consulte le secteur pour faire plus de contrôles, mais aussi offrir plus de flexibilité, comme le travail du dimanche. Un accord devrait intervenir à l’automne. “Ces derniers temps, les contrôles ont montré de nombreux problèmes, surtout auprès de car wash illégaux, etc. L’inspection a constaté beaucoup de travail au noir, d’infractions environnementales, mais également du trafic d’êtres humains”, a expliqué Philippe De Backer mardi. “Un travailleur sur quatre, parmi les quelque 1.000 contrôlés, n’était absolument pas en ordre.”

Le secrétaire d’Etat veut prendre des mesures. “Nous voulons doubler les contrôles et fermer les petites entreprises qui faussent la concurrence en se constituant rapidement en société, en faisant du bénéfice grâce au travail au noir puis en disparaissant”, a-t-il poursuivi. “Nous voulons offrir plus de flexibilité à ceux qui agissent correctement. Le travail dominical n’est pas encore autorisé, mais nous voulons l’encourager.”

La concertation avec le secteur a commencé, avec pour objectif d’aboutir à un accord à l’automne. Chez Traxio, la fédération du secteur automobile et des secteurs annexes, on réagit positivement à l’annonce d’une lutte plus sévère contre le travail au noir. La fédération indique cependant que l’aspect du travail dominical devra être concerté avec les syndicats. Le ministre de l’Emploi Kris Peeters devra lui aussi donner son feu vert pour les volets liés au travail.