Militaires, blocs de béton et kilomètres de barrières pour sécuriser les Francofolies

Les organisateurs des Francofolies, en collaboration avec les services de police, ont installé un important dispositif de sécurité afin d’assurer celle des 180.000 festivaliers attendus tout au long des cinq jours de festival. Des militaires sont postés aux entrées principales de la ville et des blocs de béton ont été disposés afin d’empêcher des véhicules de foncer dans la foule, a constaté Belga sur place. Ces deux mesures ont été décidées après les attentats survenus à Nice le 14 juillet dernier. Les festivaliers qui participeront à la 23e édition des Francofolies, qui se déroule du 19 au 23 juillet, découvriront un dispositif impressionnant mis en place afin d’assurer leur sécurité.
La ville ouverte et festive jusqu’aux petites heures de la nuit a fait place à un espace clos délimité par des kilomètres de barrières recouvertes de bâches noires ou de publicités pour le festival musical spadois.
Ces mesures avaient été décrétées en raison du niveau 3 de la menace planant sur la Belgique. Elles ont été renforcées par la présence de militaires et le placement de blocs de béton pour éviter les véhicules bélier. Ces mesures complémentaires ont été décidées par les services de police au lendemain des attentats de Nice survenus jeudi dernier.
Le seul accès au site, en venant de Balmoral, se fait par la rue de la Sauvenière puisque la rue du Marché est inaccessible. Il est demandé aux festivaliers qui assisteront aux concerts sur la scène Pierre Rapsat de venir suffisamment tôt pour fluidifier le passage aux contrôles.
Les quatre autres entrées se situent rue royale, place Foch, rue de la poste et à hauteur du Funiculaire.
Anwar et Poopsy ont lancé, à 13 heures au sein du village Francofou, cette 23e édition dont la journée inaugurale se veut “100% accessibilité et intégration”.