Médor: "Mithra n'a pas censuré Médor", affirme l'entreprise

“Mithra Pharmaceuticals n’a pas censuré Médor”, a réagi jeudi soir la firme liégeoise. L’article contesté par Mithra “portait des accusations extrêmement graves et inexactes”, conduisant le jour-même, soit jeudi dernier, l’entreprise à mettre Médor et l’auteur de l’article en demeure de le retirer du site internet où il avait été publié.
Le lendemain, le magazine a déclaré maintenir l’information sur son site internet, affirme Mithra qui assure avoir réitéré sa demande le 16 novembre. “Cette seconde mise en demeure n’a pas été suivie de réaction de la part de Médor. Mithra Pharmaceuticals a donc été contrainte d’introduire une requête unilatérale le 17 novembre en vue d’interdire d’urgence, temporairement et dans l’attente d’une décision contradictoire, la publication ou la diffusion de l’article litigieux, sous quelque forme que ce soit, sous peine d’une astreinte de 500 euros par heure de retard et par infraction”, précise l’entreprise liégeoise.
“Le caractère extrêmement grave et inexact des accusations contenues dans l’article ainsi que ses conséquences particulièrement dommageables pour une entreprise cotée telle que Mithra Pharmaceuticals justifiaient une telle mesure, les cours et les tribunaux n’accordant d’ailleurs celle-ci qu’avec la plus grande circonspection”, poursuit-elle en affirmant enfin “ne pas vouloir esquiver le débat contradictoire”.
Le tribunal de première instance de Namur a interdit provisoirement, hier/mercredi, au nouveau magazine trimestriel d’enquêtes et de récits Médor de poursuivre la diffusion d’un article consacré à Mithra, après une requête unilatérale en référé introduite par la société pharmaceutique liégeoise.
Une audience contradictoire en référé se tiendra le 24 novembre après-midi au tribunal de première instance de Namur.