L’organisation EERA déplore un “recul” belge sur le recyclage d’appareils électriques

L’EERA, l’organisation sectorielle européenne représentant les entreprises spécialisées dans le traitement et la valorisation d’appareils électriques, a déplore mercredi un “recul” des autorités belges sur le recyclage d’appareils électriques.

L’EERA regrette plus précisément que les trois Régions du pays se soient mises d’accord avant l’été pour faire en sorte que la certification des entreprises de traitement selon les standards “WEEELABEX” ne soit plus nécessaire. Ces standards internationaux décrivent la manière dont les entreprises de recyclage doivent éliminer les déchets dangereux d’appareils et la manière dont ce traitement doit être documenté. La Belgique compte actuellement huit entreprises “de premier plan” certifiées “WEEELABEX” sur 16 processus de traitement (six en Wallonie, une à Bruxelles et neuf en Flandre). Selon l’EERA, la décision prise par les Régions “constitue un net recul, non seulement parce qu’elle générera de l’incertitude quant à la compatibilité des traitements avec les normes européennes et belges, mais également parce qu’un traitement de meilleure qualité crée de l’emploi”. Elle laisserait en outre “la porte grande ouverte au traitement d’appareils électriques (frigos et autres) par des installations de broyage d’épaves automobiles sans que les gaz nocifs pour la couche d’ozone n’aient été retirés.” L’EERA regrette encore que les entreprises qui se sont employées à obtenir le certificat ne soient pas récompensées et appelle les Régions “à renoncer à leur intention de ne pas rendre obligatoire la certification et à définir des règles du jeu équitables pour les entreprises aspirant sérieusement à une économie circulaire et déterminées à lutter contre le changement climatique.”

Belga

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06 septembre 2017 - 13h43