Les Pères Augustins de Gand poursuivis pour trafic d'êtres humains et fraude sociale

La justice veut poursuivre le couvent des Pères Augustins de Gand pour trafic d’êtres humains, travail au noir et faux en écriture. D’après leurs avocats, qui confirment une information des journaux de Mediahuis et de la VRT, les pères auraient fait travailler des jeunes Africains en formation au sein du monastère sans les payer. Selon les avocats, le travail de formation en question relève de pratiques appartenant à la tradition du clergé.

“Une communauté religieuse comme la congrégation des Pères Augustins propose une formation aux candidats étrangers qui veulent l’intégrer”, expliquent Mes Fernand Keuleneer et Jeroen Thieren. Celle-ci leur apprend la spiritualité de la communauté et les tâches pratiques à effectuer au sein d’une telle communauté religieuse.

“Cette tradition ancrée depuis très longtemps est apparemment maintenant assimilée à du ‘trafic d’êtres humains et à de la fraude sociale'”, constatent les avocats, qui évoquent un préjugé idéologique davantage qu’une condamnation juridique.

Selon les journaux de Mediahuis, cette affaire passera devant la chambre du conseil le 23 novembre.

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14 novembre 2016 - 09h25