Les ouvriers roumains qui occupaient deux grues à Louvain-la-Neuve sont descendus

Les ouvriers d’origine roumaine qui ont occupé deux grues pendant plusieurs heures, lundi sur un chantier de Louvain-la-Neuve, sont descendus sur la terre ferme dans la soirée. Ils auraient trouvé un arrangement pour percevoir les importants arriérés de salaire qu’ils réclamaient. Un responsable syndical, qui s’était rendu sur place dans l’après-midi, confirme avoir été informé par téléphone de la conclusion de cet arrangement, mais sans en connaitre la teneur exacte. Quoi qu’il en soit, les informations recueillies lundi seront transmises dès mardi à l’Inspection sociale. Cette équipe d’une petite vingtaine d’ouvriers roumains a arrêté le travail et occupé deux grues lundi, pour réclamer des salaires non versés depuis le mois de février. Aucun d’eux ne parlait français. Regroupés sur le parvis de l’église Saint-François de Louvain-la-Neuve tandis que plusieurs membres de l’équipe réclamaient leur argent du haut de deux grues, ils expliquaient en italien être des sous-traitants de sous-traitants, travaillant sous statut d’associés actifs et sans disposer de contrats écrits.
Enzo Gramaglia, le secrétaire régional de la FGTB Brabant wallon, a tenté de dénouer dans l’urgence le noeud complexe des problèmes dont se plaignaient les ouvriers. “J’ai été informé par téléphone, par le responsable de l’équipe, qu’un arrangement avait été trouvé ce lundi soir. Ce qui s’est passé montre en tout cas qu’il y a un sérieux problèmes avec ces travailleurs détachés et je transmettrai dès mardi à l’Inspection sociale toutes les informations dont je dispose”, indique Enzo Gramaglia.

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12 juin 2017 - 21h50