Les lycées rouvrent en Grèce, après cinq mois de fermeture

Les lycées de toute la Grèce ont rouvert lundi après plus de cinq mois d’affilée de fermeture, mais les élèves et les enseignants sont soumis à “des mesures de protection élevées”, en particulier des tests deux fois par semaine, a assuré la ministre de l’Éducation. Les lycées de Grèce étaient fermés depuis le 7 novembre et les cours étaient dispensés en ligne depuis cette date. Les écoles primaires et collèges, qui avaient rouvert brièvement, restent à ce stade portes closes dans tout le pays.

Deux fois par semaine, les lycéens et les professeurs devront être dépistés contre le coronavirus avec des auto-tests, disponibles gratuitement en pharmacie.

“Ces auto-tests seront un outil précieux” pour contrôler la propagation de l’épidémie de coronavirus dans les établissements, a précisé lundi la ministre Niki Kerameus sur la chaîne de télévision publique ERT.

Si un élève ou un enseignant s’avère positif à un auto-test, il doit s’isoler puis se soumettre dans les 48h suivantes à un nouveau test dans un centre de santé. Si cette personne est à nouveau positive, elle doit s’isoler pour quatorze jours.

Jusqu’à dimanche soir, d’après la chaîne de télévision Star, 236 lycéens et 172 professeurs se sont révélés positifs lors de ces auto-tests, alors qu’ils ne présentaient aucun symptôme.

Outre ces tests, les élèves et professeurs doivent porter des masques, les récréations sont prises en décalé pour éviter que toutes les classes se retrouvent ensemble dans la cour, les buvettes ou cantines sont fermées.

Dans certains lycées, les classes avaient même lieu en extérieur, dans les cours ou jardins des établissements, comme le précisait la télévision ERT.

La réouverture des lycées inquiète cependant certains experts alors que les chiffres sont toujours préoccupants.

La Grèce a enregistré depuis le début de l’épidémie plus de 293 000 cas de coronavirus et plus de 8800 morts. Dimanche, 1718 nouveaux cas de coronavirus ont été recensés, alors que 780 personnes étaient intubées dans les hôpitaux du pays qui restent particulièrement surchargés à Athènes et à Thessalonique.

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12 avril 2021 - 11h51