Le président sud-coréen évoque une "possibilité élevée" de conflit avec le Nord

Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-In a estimé mercredi que les risques d’affrontements militaires frontaliers avec la Corée du Nord étaient “élevés” alors que les tensions se sont aggravées sur la péninsule en raison des ambitions nucléaires de Pyongyang. M. Moon, investi à la présidence la semaine dernière, a prévenu que les programmes balistique et nucléaire du Nord “avançaient rapidement”, quelques jours après le tir par Pyongyang d’un missile d’une portée apparemment sans précédent. “Je ne tolèrerai jamais les provocations du Nord et ses menaces nucléaires”, a-t-il dit lors d’une visite au ministère de la Défense, appelant son armée à adopter une “position défensive infaillible”.
Selon le président sud-coréen, “il existe une possibilité élevée d’affrontements militaires” à la frontière maritime disputée entre les deux pays ou le long de la frontière terrestre fortement militarisée. Nord et Sud sont toujours techniquement en guerre, car le conflit de 1950-1953 a été ponctué par un armistice, et non par un traité de paix.
Ces dernières semaines, les tensions entre Pyongyang et l’administration du président américain Donald Trump se sont nettement intensifiées. Washington a déclaré que l’option militaire était sur la table tandis que le Nord lançait des menaces de représailles massives.

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17 mai 2017 - 10h50