Le projet de recherche médicale sur la polyarthrite soutenu par Cap 48 prolongé de 5 ans

Le projet de recherche médicale sur la polyarthrite chez les enfants et les jeunes adultes soutenu par Cap 48 est prolongé de cinq ans, annonce mercredi la RTBF. Un nouveau cycle de recherche sera lancé pour les années 2018 à 2023. Celui-ci a pour objectif d’améliorer le diagnostic précoce de la maladie et d’ainsi mettre en place un dispositif thérapeutique plus efficace pour le patient. “Comme le projet existe depuis cinq ans déjà, nous aurons à notre disposition des données sur le long terme permettant la validation des traitements. L’objectif est d’ainsi posséder une cartographie plus précise de la maladie”, indique le Pr Patrick Durez, rhumatologue au cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et coordinateur du projet.
“La polyarthrite rhumatoïde n’est pas rare”, relève-t-il. “Elle concerne quelque 60.000 personnes.” Il s’agit d’une réponse inappropriée du système immunitaire qui occasionne une inflammation chronique et des dégâts dans différents organes. Au total, si l’on prend en compte d’autres maladies proches, quelque 200.000 personnes sont concernées en Belgique.
Lors de la première recherche, 397 patients ont été répartis en quatre cohortes: les patients avec une arthrite juvénile (AJ), avec une polyarthrite rhumatoïde (PR), avec un lupus érythémateux disséminé (LED) et avec une sclérodermie systémique diffuse (SCL).
Avant l’initiation d’un traitement, des prélèvements sanguins et tissulaires ont été réalisés. L’examen des ces données chez les 120 premiers patients participant montre que, grâce à un suivi attentif et personnalisé, on atteint 40% de rémission six mois après le diagnostic de la maladie et 67% de rémission après 18 mois.
Le projet est donc prolongé pour cinq années supplémentaires. Son premier objectif est d’inclure un nombre progressif de jeunes malades nouvellement diagnostiqués. Il doit également aider à améliorer la prise en charge du patient et ainsi induire et maintenir la rémission et aussi prévenir le dommage radiologique et le handicap.
Le projet bénéficie d’un financement annuel de 300.000 euros, co-financé par Cap 48 et les partenaires privés MDS, Roche, Pfizer et UCB. L’UCL, l’ULB et l’ULg collaborent pour l’aspect académique.

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21 juin 2017 - 15h20