Le Parlement flamand approuve le service minimum pour De Lijn

Le Parlement flamand a approuvé mercredi le service minimum en cas de grève au sein de la compagnie régionale de transports publics De Lijn. Selon l’opposition, le timing est particulièrement cynique, maintenant que la réforme majeure de l’entreprise de transport doit être à nouveau reportée. Le gouvernement flamand souhaite depuis quelque temps introduire un système de service minimum chez De Lijn, à l’instar du système existant à la SNCB. Ce système doit garantir un service réduit en cas de grève.

La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), avait initialement donné six mois aux partenaires sociaux pour élaborer eux-mêmes un dispositif. En raison de la crise du coronavirus et des élections sociales reportées, De Lijn a obtenu un délai supplémentaire. Mais en décembre 2020, la ministre libérale a présenté sa propre proposition. Au début, les partenaires sociaux ont clairement indiqué qu’ils présenteraient une contre-proposition, mais ils ont finalement refusé.

Mme Peeters a dès lors continué avec sa propre proposition. Le règlement prévoit, entre autres, qu’un préavis de grève doit être signalé au moins huit jours à l’avance et que les employés ont jusqu’à 72 heures avant la grève pour faire savoir s’ils y participent. De Lijn établira une offre de transport sur la base de ces informations. La société de transport communiquera alors aux voyageurs au moins 24 heures à l’avance.