Le label "Fair-play" pour mettre en avant les restaurants qui respectent les règles

La Belgian restaurants association (BRA) souhaite davantage mettre en valeur les établissements qui respectent les règles en vigueur et encouragent une concurrence saine et loyale, a-t-elle indiqué vendredi en présentant son label “Fair-play restaurants”. Pour livrer une expérience de qualité aux clients et afficher une activité rentable, il faut “un marché où tous les acteurs agissent en appliquant les mêmes règles”, estime la BRA. “Or, la concurrence déloyale met sous une pression insupportable les restaurants et traiteurs qui tentent de jouer fair-play et d’appliquer toutes les règles sociales et fiscales. Ce dumping est en fin de compte mauvais pour tout le monde, les restaurateurs, les clients, le personnel, les fournisseurs et l’État”, et occasionne une situation déséquilibrée où seulement une moitié des acteurs a activé le système de caisse enregistreuse légale, chiffre grosso modo l’association qui compte 450 membres.
Pour y remédier, l’instance nationale de défense des intérêts du secteur a décidé d’encourager les comportements “plus civiques et équitables”.
Les restaurateurs et traiteurs qui sont en ordre et souhaitent obtenir le label peuvent faire leur demande en ligne sur le site de la BRA. Une instance certificative indépendante vérifiera ensuite si tout est conforme et le restaurant pourra alors afficher son label, renouvelé tous les ans, à l’aide de supports visuels dans l’établissement et sur son site internet.
Pour les consommateurs privés, c’est une question éthique importante, et ils sont de plus en plus attentifs au respect de l’intérêt général et à la protection sociale des travailleurs, estime l’association qui ajoute que c’est également une garantie pour plus de 150.000 travailleurs du secteur “d’être correctement déclarés et d’avoir une protection sociale”.
Les tickets de caisse valides ont un format obligatoire et portent des numéros prévus par la réglementation fiscale. Les anciennes “souches TVA” papier ne sont plus valables que pour les établissements horeca qui vendent moins de 25.000 euros par an, soit moins de 100 euros par jour.

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12 mai 2017 - 11h20