"Le gouvernement tient trop peu compte des femmes", dénonce l'IEFH

Depuis 2013, les nouvelles lois et mesures doivent être soumises à un test de genre, qui vérifie qu’aucun des deux sexes n’est pénalisé trop lourdement et qui vise à intégrer cette dimension dans les politiques fédérales. D’après l’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes (IEFH), les ministres du gouvernement fédéral ne réalisent pas celui-ci correctement, le détournant ou le remplissant de façon équivoque, lit-on lundi dans De Morgen. La secrétaire d’Etat compétente, Elke Sleurs, reconnait qu’il y a encore du travail en la matière mais souligne que cette problématique l’occupe justement pour le moment. Des formations complémentaires ayant pour but de donner davantage d’attention à l’égalité hommes-femmes dans la gestion des dossiers ont ainsi été initiées pour différents cabinets.

Pour le parti écologiste flamand Groen, ce n’est cependant pas assez. Il demande à ce que le test de genre soit effectué sérieusement. “Toute une série de mesures de ce gouvernement affectent les femmes de façon disproportionnée”, estime la députée Evita Willaert. L’exécutif “manque clairement d’empathie pour évaluer l’impact de sa politique sur les femmes”, déplore-t-elle.

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14 novembre 2016 - 07h15