Le conseiller socialiste Jean-françois Mitsch n'a pas convaincu la majorité à Genappe

Jean-François Mitsch, le conseiller socialiste de Genappe qui mène la fronde contre Ores depuis plusieurs semaines et a dénoncé au parquet du Brabant wallon des éléments qu’il considère comme anormaux lors de cession de parts aux communes, a été confronté aux explications de responsables de l’Intercommunale lors du conseil communal de Genappe mardi soir. Le débat s’est avéré être un dialogue de sourds: le conseiller socialiste affirmant n’avoir pas obtenu de réponses à ses questions tandis que les responsables d’Ores ont estimé de leur côté que 80% des questions posées ne concernent pas leur structure. Le directeur secteur d’Ores et la directrice financière de l’intercommunale ont aussi pointé plusieurs éléments qu’ils considèrent comme erronés dans le raisonnement du conseiller communal. Mais ce dernier a maintenu son point de vue et évoqué un manque de transparence.
Les arguments développés par le conseiller communal de l’opposition n’ont manifestement pas convaincu : lors du vote portant sur l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale d’Ores, lui seul a choisi de s’opposer à plusieurs points, ses colistiers et l’opposition Ecolo préférant l’abstention tandis que la majorité et l’opposition CDH optait pour l’approbation.
En donnant par la suite des explications sur l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de Sedifin, Hadelin de Beer, membre du comité de direction de cette intercommunale, a contredit l’analyse de Jean-François Mitsch à propos du prix “surévalué” payé par les communes pour les parts cédées par Electrabel. Pour lui, le prix résulte d’une convention de 2008 et d’un “droit de put”, qui ne laissait aucune latitude.