Le CD&V revendique un traitement plus équitable pour les travailleurs frontaliers

Les députés CD&V Servais Verherstraeten, Roel Deseyn et Stefaan Vercamer veulent en finir avec le “traitement injuste” qui affecte les travailleurs frontaliers et ont déposé à cet effet trois propositions de loi afin de corriger ces discriminations en matière fiscale et de pension, ont-ils fait savoir samedi. L’information est aussi à lire dans la Gazet van Antwerpen. Par travailleur frontalier, il faut entendre les personnes qui habitent en Belgique mais qui travaillent dans un des pays voisins. En raison de leur situation unique, il arrive souvent qu’ils soient privés de certains avantages, souligne le parti.

Il peut ainsi arriver que des familles belges dont un des parents travaille à l’étranger ne touchent en définitive pas leurs allocations familiales. Le CD&V entend grâce à une approche concrète lutter contre cette “discrimination” et faire en sorte que les travailleurs frontaliers bénéficient toujours de la même réduction d’impôt qu’ils soient mariés ou cohabitants.

Un deuxième problème auquel sont confrontés les travailleurs frontaliers concerne les indemnités de licenciement. Ceux-ci risquent en effet de tomber dans une tranche d’imposition supérieure du fait que leurs indemnités sont payées à l’étranger.

Enfin le CD&V entend prévenir le “vide de pension”. Un travailleur frontalier qui habite en Belgique et qui se retrouve sans emploi à l’étranger perçoit en Belgique une allocation qui prend toutefois fin lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. Or la pension est payée dans le pays dans lequel on a travaillé. Les travailleurs frontaliers risquent donc de se retrouver sans allocation pendant une certaine période lorsque l’âge de la pension légale est fixée à 67 ans comme aux Pays-Bas par exemple.

Partager l'article

03 juin 2017 - 15h35