L’affaire Anthony De Clerck secouait la Belgique il y a trente ans

Cela fait trente ans ce vendredi qu’Anthony De Clerck, le petit-fils du magnat du textile Roger De Clerck, a été enlevé. L’affaire de sa séquestration aura noirci les pages des quotidiens belges pendant plus d’un mois. Le 4 février 1992, la voiture dans laquelle se trouvent les trois enfants de Jan De Clerck, administrateur délégué du fabricant de tapis Beaulieu, est braquée vers 8h00 du matin près de la maison familiale à Belsele. Le petit Anthony, 11 ans à l’époque, est extrait du véhicule et kidnappé. Il sera alors emmené et séquestré dans un bungalow d’Engreux (Houffalize).

Une dizaine de jours plus tard, les kidnappeurs fixent leur prix. Le 27 février, une première tentative de remise de rançon (de quelque 256 millions de francs belges, soit 6,3 millions d’euros) échoue. Une deuxième tentative, le 4 mars, aboutit et Anthony De Clerck est libéré deux jours plus tard.

Très rapidement, les suspects seront arrêtés et la quasi-totalité de la rançon récupérée. La justice avait identifié les responsables de l’enlèvement, la bande de Danny Vanhamel, mais devaient attendre que le petit Anthony soit en sécurité pour procéder à leur interpellation.

En 1994, Danny Vanhamel, Jozef Peeters et Isidro Sanchez sont condamnés à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises de Gand. Salavatore Calatabiano écope d’une peine de 13 années de prison et Yvon Huber est condamné à 20 ans de travaux forcés.

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04 février 2022 - 14h48