“La vérité sur l’affaire Harry Quebert”: mini-série à maxi suspense sur TF1
Adaptée du livre phénomène de Joël Dicker, la série événement “La vérité sur l’affaire Harry Quebert”, concentré de suspense et de rebondissements avec Patrick Dempsey en tête d’affiche et Jean-Jacques Annaud à la réalisation, débarque le 21 novembre sur TF1. Dans une petite ville du nord-est des Etats-Unis, Marcus Goldman, un jeune écrivain en panne d’inspiration, découvre que son vieil ami et mentor, le grand romancier Harry Quebert, a vécu une histoire d’amour interdite avec Nola, une jeune fille de 15 ans.
Celle-ci avait disparu un soir d’été dans des circonstances troublantes, et Marcus va tout faire pour disculper Harry, accusé de l’avoir tuée. Le point de départ d’une enquête haletante dans laquelle chaque certitude repose sur des sables mouvants.
Cette “mini-série” (10 épisodes d’une quarantaine de minutes, diffusés jusqu’au 19 décembre sur TF1), tournée en anglais pour la chaîne américaine Epix, est l’adaptation très fidèle du bestseller du même titre, publié en 2012 par l’auteur suisse Joël Dicker.µ
Un thriller bourré de retournements de situation et de fausses pistes, qui se dévore d’une traite malgré ses 860 pages (en version poche), a été récompensé par le Goncourt des Lycéens et l’Académie française, et s’est vendu par millions.
Hormis quelques détails (comme le nom de la ville où se déroule l’action, qui a dû être changé pour des raisons juridiques) et un rythme plus condensé, la série suit de très près le roman, et n’édulcore pas son principal ressort, l’amour interdit et caché entre une mineure et un adulte.
Pour incarner les personnages du roman, Annaud a fait appel à la star américaine de “Grey’s Anatomy” Patrick Dempsey (alias “Docteur mamour” pour les fans de la série hospitalière) et deux acteurs moins connus, Kristine Froseth et Ben Schnetzer.
Jean-Jacques Annaud a fait un long travail de repérage en écumant la côte des Etats-Unis et du Canada “de Boston à Halifax”, avant de se poser au Québec, et a même fait construire de toutes pièces “Goose cove”, la demeure impressionnante dans laquelle vit Harry Quebert.
Le réalisateur de nombreux films cultes (Le nom de la rose, L’Amant, La guerre du feu, Sept ans au Tibet…) a beaucoup apprécié cette première incursion dans l’univers des séries télé, à laquelle il a consacré plus de deux ans.
“Pour cette histoire-là, ce format était mieux qu’un long-métrage, et donnait plus de temps pour rentrer dans la complexité”, dit-il.