La Maison Blanche laisse entendre que l'ex-patron du FBI a menti
La Maison Blanche a renouvelé lundi ses attaques contre l’ex-chef du FBI James Comey, brutalement congédié par Donald Trump il y a quatre mois, suggérant qu’il pourrait avoir menti sous serment lors de son témoignage devant le Congrès. “Le président a eu raison de limoger le directeur du FBI”, a déclaré Sarah Huckabee Sanders, affirmant que “de nouvelles informations sur son attitude” ne faisaient que “justifier encore plus” cette décision.
Parmi ces nouvelles informations, elle a évoqué le fait de “faire un faux témoignage” et de “faire fuiter des informations aux journalistes”.
Interrogée sur le fait de savoir si elle accusait l’ancien chef du FBI de parjure – un délit qui peut être puni de cinq de prison – la porte-parole de l’exécutif a estimé qu’il appartenait à la justice de trancher.
Ces déclarations interviennent au lendemain de celles de Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, selon lequel le limogeage de James Comey fut la plus grande erreur de “l’histoire politique moderne”.
Jusqu’à son limogeage le 9 mai sur ordre du président, James Comey supervisait une enquête du FBI sur les contacts entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et le gouvernement russe, soupçonné par le renseignement américain d’avoir cherché à influencer l’élection américaine de 2016 en faveur du républicain.
Lors d’une audition extraordinaire au Sénat mi-juin, il avait assuré que le président avait exigé de lui sa “loyauté” et demandé d’abandonner un volet de l’enquête russe portant sur le général Michael Flynn, son ex-conseiller à la sécurité nationale.