La joueuse de tennis Sara Errani aurait été contrôlée "non négative"

La joueuse de tennis italienne Sara Errani a été contrôlée “non négative” au début de l’année à un stimulant hormonal prohibé, ont rapporté lundi deux journaux italiens. Des traces d’anastrozole (arimidex dans le commerce), un médicament utilisé pour le traitement du cancer du sein, ont été décelées dans l’urine de la 98e joueuse mondiale lors d’un contrôle effectué par la Fédération internationale de tennis (ITF), rapportent La Gazzetta dello Sport et le Corriere della Sera. Selon la Gazzetta dello Sport, l’ITF pourrait lui infliger une sanction minime (deux mois) en acceptant l’hypothèse de l’ingestion involontaire. Le contrôle avait été effectué en février au domicile de la joueuse de tennis, selon la presse.

Agée de 30 ans, finaliste à Roland-Garros en 2012 et parvenue à la 5e place au classement mondial en 2013, Sara Errani vient tout juste de réintégrer le classement des cent meilleures joueuses mondiales.

Selon les deux journaux, elle est revenue en Italie pour se défendre alors que l’ITF serait sur le point de rendre l’information publique. En janvier dernier, juste après avoir abandonné au deuxième tour de l’Open d’Australie, Errani avait déclaré “C’est vrai, j’ai changé de coach et de méthodes d’entraînements, mais je me blesse trop souvent. Je veux rentrer en Italie et faire des analyses plus approfondies.”

Le rameur italien Niccolo Mornati, quatre fois médaillé aux championnats du monde, avait été contrôlé positif en 2016, juste avant les Jeux Olympiques, au même médicament, qui peut avoir un effet anabolisant “marginal” et masquer l’absorption de testostérone.