La Jordanie tente de redonner du souffle à son tourisme

Quête de nouveaux marchés et diversification des revenus: les autorités jordaniennes misent beaucoup sur le tourisme, secteur vital pour l’économie d’un pays qui commence à se remettre des bouleversements géopolitiques ayant secoué ses voisins ces dernières années. En 2017, le royaume a accueilli plus de quatre millions de visiteurs, une hausse sensible par rapport à l’année précédente, mais une performance encore éloignée des sept millions de touristes reçus en 2010 avant le déclenchement du conflit syrien.

“C’est un pays d’une richesse culturelle énorme. Là, juste derrière nous, il y a un temple romain, une église byzantine et une mosquée omeyyade, c’est passionnant”, s’émerveille Emmanuel Reneaume, touriste français venu visiter la citadelle d’Amman, juchée au sommet d’une colline.

Mais, aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les trésors cachés de la cité antique de Petra ou l’eau cristalline de la mer Rouge qui attirent les visiteurs. La “nouvelle stratégie” des autorités comprend un tourisme d’aventure, religieux ou encore médical, dit à l’AFP le directeur de l’Office de promotion du tourisme, Abed Al-Razzaq Arabiyat.

“Nous avons souhaité mettre en place un plan pour faire connaître les différentes expériences touristiques possibles en Jordanie – tourisme d’aventure, religieux, thérapeutique ou nuptial” -, grâce aux milliers de sites archéologiques, historiques et naturels que compte le pays, ajoute-t-il.

Le royaume concentre aussi ses efforts sur le développement du tourisme cinématographique grâce à ses paysages époustouflants, comme le désert du Wadi Rum et ses vallées de sables ceinturées de falaises ocres et rosées qui attirent de nombreux réalisateurs étrangers.

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30 avril 2018 - 11h16