La compagnie d’arts de la scène de Jan Fabre nie être délaissée par ses membres

La compagnie d’arts de la scène de Jan Fabre, accusé de comportements inappropriés par des (anciens) danseurs et stagiaires, n’est pas délaissée par ses membres, a-t-elle réagi vendredi à des articles de presse affirmant cette thèse. Il n’est pas exact de dire que dix collaborateurs ont quitté Troubleyn depuis lors, assure-t-elle. Au mois de septembre dernier, une vingtaine d’anciens danseurs et stagiaires de l’artiste flamand avaient dénoncé, dans une lettre ouverte, des comportements inappropriés de la part de Jan Fabre, notamment des faits d’intimidation et de harcèlement sexuel. Six personnes ont depuis lors effectivement quitté la compagnie, mais, selon celle-ci, elles ne sont pas parties en raison du scandale.

Tant Troubleyn que Jan Fabre se sont peu exprimés sur ces allégations ces dernières semaines afin de garder un climat “le plus serein possible”. Les danseurs et les employés étant souvent interrogés à ce propos, l’entreprise souhaite maintenant réagir.

Le service de prévention externe Idewe y mène actuellement une enquête interne. Selon certains médias, les résultats sont attendus en décembre, ce dont Troubleyn n’est pas au courant. “L’enquête doit être approfondie, sans contrainte de temps, afin que tout le monde puisse être entendu”, y dit-on.      

La justice et l’administration du ministre flamand de la Culture Sven Gatz (Open Vld) ont également ouvert une enquête mais les résultats ne sont pas encore connus.