La Chambre demande la grâce du professeur Djalali

La Chambre a approuvé jeudi à l’unanimité une nouvelle résolution demandant la grâce du professeur Djalali condamné à mort en Iran. Le texte adopté en urgence demande au gouvernement “de plaider auprès des autorités iraniennes pour qu’il ne soit en aucun cas procédé à l’exécution du professeur” et de plaider pour qu’il soit gracié. Il demande également la libération immédiate à “moins qu’un nouveau procès, équitable, ne soit organisé en public et avec toutes les garanties juridiques”.

La ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, a eu mercredi un entretien téléphonique avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. Selon des sources proches des Affaires étrangères, l’entretien a notamment porté sur le sort du médecin irano-suédois Ahmadreza Djalali, condamné à mort pour espionnage en Iran, et professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB).

L’exécution de l’universitaire a été reportée de “quelques jours” sur décision des autorités locales, a annoncé jeudi son épouse.

Selon les informations de l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International, M. Djalali devait être transféré à la prison de Karadj près de Téhéran mardi après-midi. Mais d’après sa femme, Vida Mehran Nia, le transfert n’a pas encore eu lieu.