La Chambre adopte la flexibilisation du travail étudiants

La Chambre a approuvé jeudi une modification du plafond annuel en-dessous duquel les étudiants jobistes peuvent travailler moyennant le paiement de cotisations sociales réduites. Au-delà du plafond, des cotisations sociales sont dues au taux normal. Dans un souci de flexibilité, ce plafond est dorénavant calculé en heures de travail prestées et plus en jours. On prendra en compte 475 heures de travail et non plus 50 jours (400 heures ou 50 journées de huit heures).

La majorité justifie la réforme par la volonté d’introduire une plus grande souplesse, pour l’employeur et pour l’étudiant. Actuellement, si un étudiant preste 4 heures, on lui compte une journée. Or, l’étudiant est souvent appelé durant des pics de travail, par exemple de trois heures. A l’avenir, seules ces trois heures compteront dans le calcul du plafond. Le gouvernement entend également mieux coller à la réalité des jobs saisonniers et au fait que dans l’horeca, le travail presté dépasse facilement les huit heures d’affilée.

Une partie de l’opposition a dénoncé cette évolution qui pèsera sur l’emploi de qualité et entraînera de nouvelles pertes d’emploi classiques. Les socialistes et le PTB ont voté contre le projet alors que les Verts, le cdH et le VB se sont abstenus.

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10 novembre 2016 - 20h15