La Bruxelloise Laurence Vielle nommée nouvelle poétesse nationale

L’auteure et comédienne bruxelloise Laurence Vielle a officiellement été intronisée, mercredi à 12H30 dans les locaux de la Maison internationale des Littératures Passa Porta de Bruxelles, nouvelle poétesse nationale, la seconde à la suite du Flamand Charles Ducal en 2014. Durant cette mission de deux ans, elle écrira six poèmes par an sur l’histoire et l’actualité de la Belgique. Elle ira également à la rencontre du public et des écoles pour promouvoir la poésie belge. “Glaneuse de mots” comme elle se qualifie, cette poétesse de l’oralité a reçu les prix de la première œuvre, du spectacle jeune compagnie, de la fiction radiophonique et de la meilleure comédienne.
Son dernier recueil de poème intitulé “Ouf”, sorti en mai 2015, a été récompensé en novembre du Grand prix de l’Académie Parole enregistrée Charles Cros. Il sera porté sur scène à la fin de l’année au Théâtre Le Public, sur un accompagnement de la violoniste Catherine Graindorge.
Laurence Vielle s’est inspirée pour son discours de la phrase du poète belge Paul Nougé: “Les oiseaux s’envolent, le vent nous reste”. Elle a insisté sur son envie de faire connaître les textes des poètes belges reconnus mais aussi de partir à la découverte des jeunes poètes.
Avec le soutien de la Commission communautaire française (Cocof), un concours de poésie pour les jeunes de Belgique a été lancé sur le thème de la première fois. Il est ouvert jusqu’au 15 mars et désignera deux lauréats, à savoir un francophone et un néerlandophone.