La Belgique pionnière dans la lutte contre les émissions de soufre des navires

En 2016, des chercheurs de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique ont utilisé pour la première fois le “renifleur électronique” permettant de mesurer les émissions de soufre des navires au-dessus de la mer du Nord belge. Il a détecté des valeurs suspectes pour près de 10% des navires contrôlés, annonce jeudi l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB) dans un communiqué. Cette nouvelle méthode et ses résultats ont été présentés jeudi aux services policiers, tribunaux et autres scientifiques, et pourrait rapidement être standardisée à travers toute la mer du Nord. D’août à novembre 2016, l’UGMM a contrôlé les émissions d’environ 1.300 navires en mer. Les résultats ont révélé que le taux en soufre mesuré excédait les valeurs admises dans près de 10% des cas (120 bateaux). Chaque observation suspecte a été systématiquement rapportée au service d’inspection maritime du SPF Mobilité et Transport pour de plus amples investigations à quai.
En mai 2017, l’UGMM a présenté les résultats de ces vols au cours de deux réunions internationales. Il a alors été décidé de donner une plus haute priorité au suivi des poursuites en cas d’infractions aux émissions de soufre. Les efforts et résultats belges ont été applaudis lors de ces deux forums, selon le communiqué de l’institut.
Après les résultats du contrôle belge des émissions de soufre, il a été décidé de formuler une demande formelle internationale afin d’initier un programme de contrôle des émissions de soufre couvrant l’entièreté de la mer du Nord. En attendant, l’UGMM continue d’exécuter régulièrement des vols de surveillance de soufre en mer.

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06 juillet 2017 - 18h50