JO 2016 – Malgré le sabotage, les appartements des athlètes belges étaient prêts à temps

Le chef de mission Eddy De Smedt, accompagné de Rudy Lahor et Gert Van Looy, deux managers du COIB futurs chefs de mission aux Jeux Mondiaux et aux JO 2018, sont arrivés dans le Village Olympique le 19 juillet afin de préparer la venue des premiers athlètes belges. “Ils ont trouvé une situation compliquée”, a expliqué Luc Rampaer le directeur de la communication du COIB, dimanche à l’agence Belga. “La Belgique est logée dans un des derniers immeubles réceptionnés à l’issue des travaux, après le fameux scandale (de corruption) au Brésil. Il faut savoir que l’entrepreneur a été limogé. Pour se venger de leur limogeage certains ouvriers ont déversé leur seau de ciment dans les tuyauteries et certains bâtiments, dont le nôtre, se sont retrouvés avec des vices de forme. Ces problèmes sont très vite apparus. L’eau a coulé par les conduits d’air conditionné ou par des spots à travers le plafond. D’où des soucis de plomberie, d’électricité, de portes qui ne se fermaient pas bien.”
Si les Australiens sont partis du Village fâchés, les Belges ont fait appel aux équipes d’ouvriers brésiliens qui ont travaillé pour résoudre les problèmes.
“Chapeau, les douze appartements nécessaires pour réceptionner les premiers athlètes ont tous été achevés à la dernière minute, et les athlètes n’ont pas vu grand chose des problèmes. Ils se sont montrés assez satisfait. Ils n’ont pas vu les problèmes au départ.”
“Encore aujourd’hui, il y a des petits problèmes à résoudre. On découvre encore de petites choses. Mais ce n’est pas dramatique. Ce qui est remarquable c’est la réactivité des équipes en place, leur gentillesse”, précise encore Luc Rampaer. Il a rappelé qu’aux Jeux de Pékin, en 2008, des problèmes de douche n’avaient jamais été résolus malgré le luxe des appartements.
Tout ces problèmes ont entraîné des retards dans l’installation de la délégation.
A propos de retards, l’avion qui emmenait les cavaliers de concours complet le 30 juillet a été retardé par une escale imprévue. “En effet, l’avion Swissair, parti de Zurich, était particulièrement chargé et en raison de vents contraires, le pilote a préféré faire une escale à Tenerife afin de reprendre du carburant. Ils ont pris une bonne heure de retard et sont arrivés au village passé minuit.”

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31 juillet 2016 - 23h25