Invasion de l’Ukraine – La Russie utilise en Ukraine des mines antipersonnel interdites, selon Human Rights Watch

Les troupes russes ont utilisé des mines antipersonnel interdites dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, affirme mardi l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch. Les mines ont été découvertes lundi par des démineurs ukrainiens. Il est connu que la Russie en possède, au contraire de l’Ukraine, selon HRW.

“Les pays du monde entier devraient condamner fermement l’utilisation de mines antipersonnel interdites en Ukraine”, a estimé Steve Goose, directeur de la division Armes de l’ONG, soulignant que celles-ci ne font aucune différence entre les militaires et les civils.

Le traité international d’interdiction des mines de 1997 interdit l’utilisation, la production, le stockage et le transport de mines antipersonnel. Le traité a été signé par 164 pays, mais pas par la Russie. L’Ukraine y a adhéré en 2006.

Selon HRW, la Russie utilise un nouveau type de mine, la POM-3, également connue sous le nom de “Medaillion”. Elle est équipée d’un capteur qui détecte l’approche d’une personne, puis provoque une explosion qui libère des fragments de métal pouvant tuer ou blesser des personnes dans un rayon de 16 mètres.

Human Rights Watch a déjà signalé l’utilisation par la Russie de mines antipersonnel dans plus de 30 pays, notamment en Syrie (2011-2019), en Ukraine (2014-2015) et en Libye (2020).

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30 mars 2022 - 01h12