Instagram compte 4,2 millions d’utilisateurs en Belgique
Instagram, qui fête ce mardi ses dix ans d’existence, compte actuellement 4,2 millions d’utilisateurs de 13 ans et plus en Belgique, contre 3,5 millions il y a un, selon les données analysées par le consultant en réseaux sociaux Xavier Degraux. La moyenne d’âge qui y est la plus représentée est celle des 18-34 ans, là où Facebook “a fortement vieilli” et s’appuie surtout sur les 25-45 ans. Pour son travail d’analyse, le consultant s’est associé à la start-up belge SoPRISM, qui est spécialisée dans l’extraction des données des interfaces de programmation de Facebook (dont Instagram est une des filiales, NDLR).
La barre des 4 millions d’utilisateurs a été franchie durant le confinement. D’autres plateformes adressées aux jeunes (TikTok, Snapchat, Messenger, etc.) ont aussi vu leur utilisation croître fortement durant la même période. Facebook, par contre, n’a quasiment pas grandi, ne gagnant qu’1% en Belgique à cette occasion.
Instagram parvient notamment à entretenir son audience jeune grâce aux fonctionnalités qu’elle copie d’autres plateformes, comme les ‘Stories’ qu’elle a été chercher chez Snapchat ou ‘Reels’, directement inspiré de TikTok.
Parmi les utilisateurs belges, 54,8% sont des femmes, pour 45,2% d’hommes. Le réseau reste donc
même s’il tend à sa masculiniser davantage ces cinq dernières années, selon Xavier Degraux.
Le néerlandais y est clairement la langue majoritaire (59,5), devant l’anglais (50%) et le français (45,2%). Certaines personnes s’expriment en effet parfois dans plusieurs langues sur Instagram.
La Flandre représente logiquement 57,1% des 4,2 millions d’utilisateurs, devant la Wallonie (26,1%) et Bruxelles (16,8%). Le taux de pénétration au nord du pays n’est plus aussi disproportionné que par le passé, avec un rattrapage clair de la partie francophone, analyse l’expert.
Le consultant en réseaux sociaux voit encore un potentiel de croissance pour le réseau social, en particulier grâce au shopping intégré directement dans la plateforme. Cela dans un contexte de (post-)confinement et de crise sanitaire, qui ont fait exploser l’e-commerce en Belgique.