Guy Ritchie revisite la légende du Roi Arthur, à grand renfort d'effets spéciaux

Le réalisateur britannique Guy Ritchie livre dans “Le Roi Arthur: La Légende d’Excalibur”, en salles mercredi, une version revisitée du mythe avec Jude Law et Charlie Hunnam, centrée sur la découverte dramatique par Arthur de son destin de roi à grand renfort d’effets spéciaux. “L’une des frustrations du film de John Boorman (“Excalibur”, 1981) est que John a essayé de traiter l’ensemble de la légende d’Arthur dans un film de deux heures et demie, ce qui est un défi immense. Nous avons donc pris la décision de n’utiliser que certains éléments de l’histoire”, a expliqué lors d’une table ronde Guy Ritchie, connu pour avoir été l’ex-mari de Madonna et pour avoir réalisé la saga des Sherlock Holmes (1,2 et 3 en salles prochainement).

Dans cette réinterprétation très libre de la légende, le jeune Arthur a perdu son père (Éric Bana) et grandit au milieu de voleurs et prostituées en ignorant qu’il est le fils du roi assassiné.

Jusqu’au jour où il pose ses mains sur la fameuse épée paternelle, Excalibur, qu’il est le seul capable de sortir d’un roc de pierre, révélant ainsi au monde et à lui-même ses origines royales et le destin qui l’attend.

Une destinée pourtant difficile à accepter et qui met sa vie et celle des siens en danger. Arthur (Charlie Hunnam) devra ainsi affronter son oncle félon, Vortigern, interprété par Jude Law, qui a fait tuer son propre frère pour récupérer sa couronne et fera tout pour se débarrasser de l’héritier légitime du trône.

“C’est un voyage d’exploration de soi-même, et c’est l’affrontement entre la peur et la foi. D’une certaine manière, l’affrontement entre Vortigern et Arthur fonctionne de la même manière qu’entre Dark Vador et Luke Skywalker”, estime l’acteur principal Charlie Hunnam.

Selon cet acteur de 37 ans, remarqué en motard dans les sept saisons de la série américaine “Sons of Anarchy”, Guy Ritchie a voulu partir de l’idée que “vous ou moi apprenons demain que l’on est le roi ou la reine d’Angleterre et à quel point cette idée est terrifiante”.

Le film qui mêle magie, grandes scènes de batailles et créatures fantastiques et dans lequel l’ancienne star du football britannique David Beckham fait une apparition, le visage enlaidi de cicatrices, a été accueilli fraîchement par les critiques aux États-Unis.

Ce long métrage aux allures de blockbuster, dont le budget est estimé à plus de 100 millions de dollars, multiplie les effets spéciaux avec notamment des éléphants et des serpents géants sans que cela serve l’histoire, ont regretté nombre de critiques.

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12 mai 2017 - 15h30