Gouvernance publique à Bruxelles – Une diminution du nombre d'élus d'un tiers serait sans impact sur les majorités

Une diminution de 30% du nombre d’élus dans les communes bruxelloises n’aurait pas d’impact sur la formation des majorités mais elle provoquerait une augmentation du nombre de listes ayant peu d’élus (moins de trois) pour couvrir l’entièreté des dossiers. Par rapport à la situation actuelle, elle engendrerait une légère hausse des femmes élues (1,9%), et une baisse sensible du nombre de néerlandophones (-26 sur 75), ressort-il d’un premier rapport d’étude commandé par le gouvernement bruxellois à l’ULB et à la VUB.

Ce travail universitaire en cours a été sollicité par le gouvernement Vervoort il y a plusieurs mois, conformément à la déclaration gouvernementale, bien avant le dossier du Samusocial à la Ville de de Bruxelles.

Il vise à analyser objectivement les conséquences prévisibles d’une diminution du nombre d’élus locaux dans le cadre de l’élaboration d’un Code bruxellois de la démocratie locale.

La réflexion a pour point de départ un cadastre du nombre de mandataires proportionnellement sensiblement plus élevé à Bruxelles (Région + communes) qu’à Berlin, Paris Vienne et Anvers.

Selon les chercheurs Jean-Benoît Pilet (ULB) et Kris Deschouwer (VUB), invités jeudi par le minsitre-président Rudi Vervoort à présenter leur premier rapport intermédiaire, celui-ci sera suivi d’un rapport plus fouillé à la rentrée et d’une analyse similaire des effets potentiels d’une réduction du nombre d’élus régionaux.

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15 juin 2017 - 13h20