Eruption meurtrière en Nouvelle-Zélande: l’agence de gestion des catastrophes relaxée

Un juge néo-zélandais a relaxé mercredi l’agence nationale de gestion des catastrophes qui était poursuivie pour avoir manqué à ses obligations en matière de sécurité lors de l’éruption en 2019 du volcan de White Island, qui avait fait 22 morts. Près de 50 personnes, dont une majorité de touristes australiens se trouvaient sur l’île lorsque le volcan était entré en activité, rejetant des cendres brûlantes et des gaz toxiques.

L’éruption avait fait 22 morts et 25 blessés, dont certains grièvement.

L’agence nationale de gestion des catastrophes faisait partie des dix personnes morales et trois personnes physiques poursuivies pour avoir enfreint la loi sur la santé et la sécurité au travail.

WorkSafe, l’organisme veillant au respect des normes de sécurité au travail, avait estimé que l’agence n’avait pas bien mis en garde les propriétaires fonciers et le public contre un risque d’éruption.

Un juge d’un tribunal d’Auckland a rejeté l’accusation portée contre l’organisme public.

Selon le magistrat, Evangelos Thomas, l’agence ne peut être tenue pour responsable en vertu de la législation néo-zélandaise sur la santé et la sécurité au travail.

“L’audience ne vise pas à savoir si l’agence a fait son travail correctement – elle l’a peut-être fait, elle ne l’a peut-être pas fait. Il s’agit seulement de savoir si WorkSafe peut utiliser cette loi particulière pour la poursuivre”, selon le juge.

Onze autres parties ont plaidé non coupable et seront jugées l’an prochain.

La semaine dernière, la compagnie aérienne Inflite a reconnu des manquements en matière d’évaluation des risques.

Elle a été condamnée à une amende de 227.500 dollars néo-zélandais (138.000 euros).

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04 mai 2022 - 09h09